La bouteille à encre en fait couler encore
On reparle des non-réponses d'Est Modèles sur les réseaux asociaux, sans commentaire.
Parmi les digressions sur les caisses de voitures ou fourgons en un seul bloc imprimé 3D, on cause des roues de 020T Cockerill :
- les roues Gecomodel ont un diamètre à la jante de 8.3 mm,
- à l'échelle cela devrait être 8.05 mm,
- les nôtres 8.4 mm, réductibles de 0.4 mm dans les deux normes que nous pratiquons.
Si vous faites partie de la clique, elles sont trop moches pour vous et nous avons bien l'intention de les garder.
Mais si vous êtes modélistes, voici une jolie conversion : cliché (c) 141TC

ApoClips : une étape franchie
Nous sommes très réservés à propos de l'impression 3D pour créer des caisses de modèle qui résistent correctement sans casse de détails ni fluage bananier.
Quant à nos propres impressions 3D, elles franchissent une étape avec désormais l'usage d'une résine parfaitement adaptée à l'usage de notre collection VMM.
On ne va pas repasser ici toutes les photos mais voici quelques gros plans de nos essais, tous concluants :
- Ref 30601F : Coussinets double champignon Midi,
- Ref 30608F : Selles 3 trous à droite Vignole,

- Ref 30653F : Selles 4 trous Vignole,
- Ref 30654F : Coussinets double champignon PO renforcé,
- Ref 30655F : Coussinets de glissement PO,
- Ref 30656F : Coussinet double champignon PO 1908.
Tous les résultats convergent, cette matière est très résistante et suffisamment souple pour rendre beaucoup plus faciles la fabrication, le conditionnement et la pose, surtout qu'avec le principe ApoClips il n'est plus nécessaire de faire coulisser le rail dans les selles et coussinets pendant le montage.
La semaine prochaine nous ferons les premiers essais de traverses adaptées et de pose, tout cela est de très bonne augure.

Maintenant, les sujets qui fâchaient : Shapeways et les prix délirants.
Cette triste phase est bien derrière nous, même si nous avons été contactés directement par les repreneurs pour nous indiquer la reprise de l'unité néerlandaise.
Prenons l'exemple de notre grappe 30608F, les selles Vignole 3 trous.
Avec Shapeways, nous avions dû monter le prix jusqu'à 33.50 € pour 320 selles, soit 0.20 € par traverse, sans compter le bois et les profilés.
Les nouvelles à venir sont bien sympathiques, encore un peu de patience...

ApoClips et la nécessaire asymétrie
Un coussinet de rail à double champignon réel est asymétrique : l'intérieur est différent de l'extérieur.
ApoClips est asymétrique à double titre : le coussinet DC bien sûr mais aussi la base en deux parties puisque l'une est une mortaise en U et l'autre est la partie mâle du clips.
Le coussinet double champignon a le bon goût de toujours se présenter du même côté par rapport au rail.
Ceci permet d'insérer les parties intérieures, puis le rail parfaitement positionné et sans risque de casse, puis la partie extérieure.
Dans la voie Vignole, le tirefonnage habituel SNCF 1961 est aussi asymétrique puisque la selle comporte trois tirefonds.
Mais par un petit raffinement sadique, les selles sont alternées !
C'est pourquoi nous avons aussi testé ApoClips dans la configuration inverse, et voici une première référence "nouvelle" dans notre collection.
Nous reprendrons l'idée de la grappe de détaillage 31001M et alternerons les selles 3 trous en plus des références séparées.

Lisez Rail Miniature Flash
Dans notre brève du 3 Août dernier, nous évoquions la revue RMF.
Dans son numéro 673 de Juillet-Août, la "belle revue pratique du modélisme ferroviaire" contient deux articles présentant l'intérêt de nos productions.
Les modules de Lovagny et des Gorges du Fier de Guillaume Mifsud présentent une cohérence et un niveau de recherche esthétique et technique qui font vraiment plaisir à voir.
Guillaume a employé entre autres nos gabarits de pleine voie VMM pour un résultat magnifique...
L'autre article mérite aussi le voyage, mais vous connaissez déjà Pierre Lefèvre si vous lisez nos pages puisque son réseau Pau Canfranc a déjà a déjà été illustré dans l'une de nos pages de galerie avec son utilisation de nos références VMM.
A l'époque, nous citions Pierre : "(le) poste d'aiguillages avec sa table d'enclenchements fonctionnelle, (qui est) elle aussi fraisée dans du PVC".
Nous avions trouvé cette information incroyable mais aujourd'hui, lisez donc RMF et vous constaterez que c'est fait : respect !

ApoClips, la biodiversité en Vignole
Si l'on peut faire des selles Vignole qui s'appliquent quelque soit le plan de pose des traverses, il est intéressant de varier le modèle de selles et de fixations quelque soit la traverse : on le sait, c'est un point de base de la collection VMM.
Voici donc une autre selle, cette fois à quatre trous et donc quatre tirefonds dans la plupart des cas.
Les petits malins nous montreront que le PLM a souvent utilisé des selles 4 trous avec trois tirefonds seulement : on sait, on fera dès votre demande...

Biodiversité en pleine voie : le troisième rail
Nous avions fait sur votre demande différents développements liés au troisième rail sur le métro ou dans la Maurienne.
Là aussi, notre nouvelle manière d'imprimer permettra une nette réduction du coût, et donc du prix.
Cette faisabilité sera poursuivie si vous la demandez.

ApoClips, les faisabilités en Vignole
Les images du jour montrent que nous testons aussi l'approche ApoClips en réalisant une variante de nos selles VMM injectées.
L'idée est de rester compatible avec nos appareils existants et notre approche en traverses bois coupées au laser.
Les traverses ont les dimensions réelles à l'échelle, sauf en hauteur bien sûr puisque le plan inférieur des traverses n'est pas visible pour cause de ballastage.
L'épaisseur de la selle sous le rail respecte notre norme, soit une épaisseur de 0.5 mm de la traverse au rail.
Pour le reste, on vise le respect de l'échelle comme le permet la technique en 2024, ainsi que le respect des normes de roulement NEM dans leur acception la plus fine et RP25-64 ou Proto'87, comme toujours chez nous.
Reste à permettre la diversité : c'est le sens de l'approche VMM et sa pleine voie basée sur des gabarits.
Voici une première impression acceptable des selles 3 trous.
Même remarque que précédemment : nous changerons de résine et les traverses doivent aussi être testées.

"Grand débat" sur le Proto sur un forum sans éthique
Une association comme le Club Proto doit supporter ses membres les plus caractériels, qui font des crises quand l'industrie ou les artisans ne fonctionnent pas comme ils veulent.
Il pourrait y avoir quelques protoïstes dans un dîner de cons.
Il est donc instructif de suivre le débat actuel : pour certains point de salut hors du décolletage de 62'500 tirefonds, d'autres pensent que l'industrie "doit* rompre la compatibilité avec ses propres productions précédentes, on propose d'imprimer des clous en 3D, on suggère de brosser des traverses lisses en 3D.
Chacun a sa vérité et de solides a prioris.
Ici, comme BB4100 à Sarrancolin, on préfère essayer avant d'affirmer : cela devient possible en 2024 avec l'évolution de la 3D, alors que l'injection plastique se réserve à des grandes quantités incompatibles avec la disparition du train jouet.
Quant à la vulgarisation dans les revues que souhaite François, on va lui répondre charitablement que ce n'est pas le bon endroit, depuis "la rupture" de Gérard Huet aux quelques essais de Yann Baude, même la synthèse de LRPresse sur la voie de Bruno Moret ignore notre production sous prétexte qu'elle est artisanale.
Sur plus de 200 références destinées à produire la voie que vos modèles méritent, seule une a été mentionnée dans Loco-Revue il y a bientôt 10 ans.

ApoClips, les faisabilités se confirment
De plus en plus petit : nous avons testé avec succès la fabrication de coussinets double champignon modèle 1908 du Paris-Orléans dans notre dernière brève, voici maintenant les plus petits de notre collection en code 75 : les coussinets DC Midi ref 30601F.
Ils sortent parfaitement, comme on peut le voir sur ces deux images.
Sur la dernière image de cette brève, vous voyez que les coussinets de glissement sortent aussi parfaitement malgré leur inclinaison sur la barrette, qui permet de réduire les supports à deux coupes par coussinet.
Rappel important : les essais que vous voyez sur ces photos utilisent une résine rapide grise relativement souple, mais notre fabrication ultérieure en utilisera une autre que nous présenterons sous peu.

Bouteille à la mer
Sur un forum sans éthique ni modération, Baptiste28000 se demande qui pourrait prendre le relai de la fabrication des regrettés tirefonds du Club Proto.
La dernière clouterie active en France, la Clouterie Rivierre, serait probablement susceptible de le faire si une vraie commande "substancielle" se présentait, ce n'est pas demain la veille.
Réponse pertinente de cyp que nous saluons au passage : lui et moi imprimons des tirefonds en 3D et j'y ajoute des coussinets DC comme on le voit ici, mais pas de tirefonds seuls.
Nous sommes loin d'avoir la force de frappe d'un volume de commandes suffisant pour justifier une autre approche.
Le dénommé superexpress montre bien sa méconnaissance totale du sujet en proposant de produire de la voie au mètre en norme Proto, puisqu'il n'y a aucune différence entre la pleine voie Proto'87, RP25-64 ou NEM fine sur ce domaine.
Qui plus est, fournir de la voie montée chez un détaillant reviendrait à produire les peluches des JO en France avec 80 % de subventions, c'est la même logique commerciale et c'est hors de portée des artisans.
La seule possibilité économiquement viable est que le modéliste monte ses propres appareils de voie et cela restera réservé au pourcent actif des modélistes survivants.

Comment commercialiser notre programme de voie VMM
Notre collection VMM, la Voie que vos Modèles Méritent, existe depuis quinze ans maintenant.
Elle se basait sur la grappe de détaillage 31001M injectée en ABS dont nous avons mis quinze ans à amortir le moule et la fabrication, c'est-à-dire, à rentrer simplement dans nos frais.
Sachant qu'il faudrait une cinquantaine de moules au bas mot pour une gamme SNCF qui tienne la route, on voit que la distance à parcourir est totalement hors de portée même des plus grands acteurs du secteur pour le moignon de marché subsistant.
Nous avons lancé nos propres impressions 3D, mauvaise pioche à cause d'un manque de souplesse et de précision.
Nous sommes passé à la sous-traitance chez Shapeways, les prix ont progressivement doublé jusqu'à l'abandon de la résine que nous utilisions, puis des machines, puis de l'entreprise...
Nous avons maintenant une nouvelle piste avec des imprimantes d'aujourd'hui et des résines performantes qu'il nous reste à tester.
Quand les faisabilités seront vraiment toutes réunies, nous recommencerons la diffusion confidentielle de nos productions.
Nous savons qu'aucune revue grand public ne s'y intéressera vraiment, mais lisez quand même le dernier RMF pour un très bon article !